Conférence « Le développement socio-économique au Maroc :Soubassements d’un nouveau modèle inclusif et disruptif »

Programme
14h30 : Accréditation des participants
15h00- Discours d’ouverture
M. Brahim FASSI FIHRI,
PRÉSIDENT FONDATEUR DE L’INSTITUT AMADEUS
SEM Anas Doukkali
MINISTRE DE LA SANTÉ
SEM Othmane El Ferdaous
SECRÉTAIRE D’ETAT AUPRÈS DU MINISTRE DE L’INDUSTRIE, DE L’INVESTISSEMENT, DU COMMERCE ET DE L’ECONOMIE NUMÉRIQUE, CHARGÉ DE L’INVESTISSEMENT
15h30-Séance plénière 1
Nouveau modèle de croissance économique :quels éléments de continuité et quels éléments de rupture avec l’ancien modèle
Axé sur la demande intérieure, les politiques sectorielles et l’insertion du pays dans les chaines de valeurs mondiales à travers les MMM, le modèle de croissance économique marocain affiche aujourd’hui un bilan en demi-teinte. S’il a permis de drainer les investissements directs étrangers, à maintenir l’inflation dans les normes, et à favoriser des projets structurants en matière d’infrastructure et de logistique ; la croissance demeure dépendante d’un secteur agricole encore fragile et ne favorise pas assez l’emploi, notamment celui des jeunes diplômés. De son côté, la balance des paiements, à travers son déficit structurel, continue à dénoncer la difficulté des exportations marocaines à conquérir les marchés internationaux à forte valeur ajoutée et la dépendance de la consommation interne des produits importés. Le climat des affaires quant à lui, bien qu’étant de plus en plus attractif en matière d’IDE, reste encore défiant pour les TPME marocaines qui, face à des délais de paiements longs, une fiscalité contraignante et des difficultés de financement, ne jouent pas pleinement leur rôle de créateur de richesse.
Entre acquis et défis de l’économie marocaine, le nouveau modèle de développement doit apporter des réponses concrètes, certaines s’inscrivant dans une logique de continuité, d’autres dans une logique de rupture.
● Comment renforcer le Plan d’Accélération industrielle ?
● Quels sont les secteurs à fort potentiel sur lesquels l’économie marocaine devrait compter ?
● Le Maroc devrait-il s’ouvrir sur de nouveaux marchés ? Lesquels ?
● Quel rôle pour le PPP ?
● Quel rôle pour la diplomatie économique du Maroc, en particulier sur les marchés africains ?
Modérateur
M.Amine Laghidi
VICE-PRÉSIDENT DE INTERNATIONAL MINNING & ENERGY CONGRESS IN AFRICA
Intervenants
Mme.Sanae Lahlou
DIRECTRICE DE LA BUSINESS UNIT AFRIQUE À MAZARS
M.Nouredine El Aoufi
PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION MAROCAINE DES SCIENCES ÉCONOMIQUES
M. Abdelmalek Alaoui
PDG GUÉPARD GROUP
M. Driss Aissaoui
DIRECTEUR GÉNÉRAL D’A2Z COMMUNICATIONS, ANALYSTE POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE POUR DIFFÉRENTS MÉDIAS AUDIOVISUELS.
M. Abdellatif Maazouz
PRÉSIDENT DE L’ALLIANCE DES ÉCONOMISTE ISTIQLALIENS
M. Mohamed H’midouche
PRÉSIDENT D’INTER AFRICA CAPITAL GROUP
Mme Saloua Karkri Belkeziz
PRÉSIDENTE DE GFI AFRIQUE
17h15 – Séance plénière 2
Équité, inclusion et bien être : Vers un nouveau pacte social
Durant les 20 dernières années, le développement humain au Maroc a connu une amélioration notable, comme en témoigne la hausse de 46% de l’IDH entre 1990 et 2017. Plus particulièrement, la dynamique de réforme et la mise en place de l’INDH ont permis d’améliorer l’espérance de vie à la naissance, de réduire le taux d’analphabétisme et de renforcer le niveau de vie calculé à partir du produit intérieur brut (PIB) par capita. Cependant, si les indicateurs quantitatifs affichent une bonne situation, les indicateurs qualitatifs révèlent quant à eux des réalités contradictoires. De l’école à l’Université, le taux de déperdition, le taux d’encadrement, ainsi que la non-maitrise des langues et des connaissances de base, telle que révélé par l’UNESCO, viennent contrecarrer la politique de démocratisation de l’Etat. Même son de cloche dans le domaine de la santé, où l’infrastructure et les ressources humaines demeurent dépassées par la demande. Si plusieurs réformes ont été lancées, le mouvement en cours est-il suffisant pour atteindre la justice sociale telle que voulue par Sa Majesté dans son discours d’Octobre 2017 ?
● Y a-t-il un besoin pour un nouveau Pacte Social ?
● Quelle voie emprunter pour un meilleur système d’éducation ?
● Comment améliorer le secteur de la santé et éviter notamment les déserts médicaux ?
● Comment faire profiter la croissance à tous ?
● Quel rôle pour le sport et la culture dans le développement ?
Modérateur
M. Ryad Mezzour
EXPERT SENIOR AU CONSEIL ÉCONOMIQUE SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL